[cs_content][cs_element_section _id=»1″ ][cs_element_layout_row _id=»2″ ][cs_element_layout_column _id=»3″ ][cs_element_headline _id=»4″ ][cs_content_seo]Désert Spirituel\n\n[/cs_content_seo][x_text_type prefix=»» strings=»Distrito Minero» suffix=»» tag=»h3″ type_speed=»50″ start_delay=»0″ back_speed=»50″ back_delay=»3000″ loop=»false» show_cursor=»true» cursor=»|» looks_like=»h1″ class=»cs-ta-center» style=»color: white;»][/cs_element_layout_column][/cs_element_layout_row][/cs_element_section][cs_element_section _id=»6″ ][cs_element_layout_row _id=»7″ ][cs_element_layout_column _id=»8″ ][cs_the_grid name=»san juan» _bp_base=»4_4″][/cs_element_layout_column][cs_element_layout_column _id=»10″ ][cs_element_text _id=»11″ ][cs_content_seo]Vers la seconde moitié du XVIe siècle, le résident de Baeza, Alonso Sánchez Chacón, cède une ferme et des terres qu’il possédait dans ce qu’on appelle le pré Martín Malo aux frères Alonso de Coca et Diego Hernández, tous deux disciples de Bienheureux Juan de Ávila. , qui sous la direction spirituelle du Père Nuñez Marcelo a créé une communauté de religieux, qui a rapidement acquis une réputation de sainteté en raison des rigueurs dans lesquelles ces ermites vivaient. La ville de Baeza leur donne une distribution de terres de 40 fanegas, rassemblant suffisamment d’actifs pour, encouragé par Fray Gabriel de la Concepción, fonder le couvent de La Peñuela en 1573, adoptant la règle des Carmes Déchaux, qui est contemporaine de celle de Grenade, les premières fondations du Carmel Déchaux en Andalousie.
Vers 1578, la communauté fut obligée de déménager dans un espace plus sain et plus grand et la construction d’un nouveau couvent commença à deux pas de l’ancien oratoire (aujourd’hui l’Ermitage de San Juan de la Cruz). Ils sont en construction lorsqu’ils reçoivent la visite de Fray Juan de la Cruz en octobre de la même année, qui est en route vers sa nouvelle destination en tant que prieur du couvent du Calvario à Beas de Segura. À partir de ce moment, une relation étroite et affective s’établira entre La Peñuela et Juan de la Cruz, leurs brefs séjours étant un refuge, un havre de paix et un désert spirituel. Ici, dans ce coin inhabité des montagnes, presque déconnecté de tout, le Saint ne pouvait s’empêcher de vouloir rester lorsqu’il fut envoyé par ses adversaires et supérieurs à l’oubli et à l’exil en 1591.
\n\n[/cs_content_seo][cs_element_quote _id=»12″ ][cs_content_seo]»Demain, je vais à Úbeda pour soigner des fièvres qui, (puisqu’elles me donnent depuis plus de huit jours et qu’elles ne disparaissent pas), il me semble que j’aurai besoin d’une aide médicale ; mais avec l’intention de revenir ici plus tard, ce qui, il est vrai, dans cette sainte solitude, je me sens très bien.»\n\nSAN JUAN DE LA CRUZ À DOÑA ANA DE PEÑALOSA. LA PEÑUELA, 21 SEPTEMBRE 1591\n\n[/cs_content_seo][cs_element_text _id=»13″ ][cs_content_seo]Le contact avec la nature est une source d’inspiration qui se reflète dans ses œuvres et ses écrits, et ici il a su le faire comme nulle part ailleurs. Son sillage de sainteté était tellement imprimé sur ces terres, que lorsqu’en 1767 les colons allemands arrivèrent avec Pablo de Olavide pour fonder les Villes Nouvelles de la Sierra Morena et de l’Andalousie, malgré le fait que le couvent fut exproprié des Carmélites et qu’il fut construit le Palais du Maire et la chapelle de la nouvelle Paroisse de l’Immaculée sont agrandis, les frères fidèles à leur dévotion à Saint Jean de la Croix passent le relais aux nouveaux colons, qui érigent le Poète et Docteur de l’Église comme leur Saint Patron et protecteur, constituant la première, et jusqu’à très récemment, la seule Confrérie sous le patronage de San Juan de la Cruz.\n\n[/cs_content_seo][/cs_element_layout_column][/cs_element_layout_row][/cs_element_section][/cs_content]