[cs_content][cs_element_section _id=»1″ ][cs_element_layout_row _id=»2″ ][cs_element_layout_column _id=»3″ ][x_text_type prefix=»» strings=»Distrito Minero» suffix=»» tag=»h3″ type_speed=»50″ start_delay=»0″ back_speed=»50″ back_delay=»3000″ loop=»false» show_cursor=»true» cursor=»|» looks_like=»h1″ class=»cs-ta-center» style=»color: white;»][cs_element_headline _id=»5″ ][cs_content_seo]Premier producteur mondial de plomb\n\n[/cs_content_seo][/cs_element_layout_column][/cs_element_layout_row][/cs_element_section][cs_element_section _id=»6″ ][cs_element_layout_row _id=»7″ ][cs_element_layout_column _id=»8″ ][cs_the_grid name=»district minier» _bp_base=»4_4″][/cs_element_layout_column][cs_element_layout_column _id=»10″ ][cs_element_text _id=»11″ ][cs_content_seo]Si dans l’Antiquité c’était un important centre de production d’argent et de plomb, non moins importante et intéressante est l’exploitation minière aux XIXe et XXe siècles, qui acheva de modeler le paysage et constitua un patrimoine industriel et ethnographique exceptionnel. La croissance de La Carolina en tant que ville est due à cette impulsion de l’exploitation minière, qui se manifeste même dans l’architecture, la stratification sociale associée aux quartiers et l’expansion urbaine.
Les pays européens à la tête de la révolution industrielle exigent une grande quantité de matières premières minérales et jettent à nouveau leur dévolu sur l’ancien quartier de Linares-La Carolina. L’élimination des buralistes et des monopoles du plomb au début du XIXe siècle avait encouragé l’initiative privée pour travailler sur d’anciens terrils, tunnels et puits de mine. Vers le milieu de ce siècle, de petites sociétés propriétaires sont apparues à La Carolina, qui ont été rapidement absorbées par les grandes sociétés minières qui sont arrivées dans la seconde moitié du XIXe siècle (Los Guindos, Real Compañía Asturiana de Minas, Castilla la Vieja et Jaén, …etc). La loi sur les bases minières de 1868 a favorisé l’entrée de capitaux et d’investisseurs étrangers, de sorte que de grands consortiums miniers se sont constitués aux mains d’Anglais, d’Allemands, de Belges et de Français.
Vers la fin du XIXe siècle et le début du XXe, le district de Linares-La Carolina est resté le premier producteur mondial de plomb, atteignant des sommets sans précédent en matière de population, de développement des infrastructures, d’influence politique et d’activité économique. Tout cela au prix de la santé du mineur qui a été exposé à la silicose fatidique, à des accidents et à des conditions de travail et de vie très dures et exigeantes, dans un district minier de classe mondiale mais où la mécanisation et les améliorations extractives à l’intérieur n’ont pas n’arrive pas avant les années 1970.
La seconde moitié du XXe siècle connaîtra une baisse continue de l’activité en raison de la baisse des prix par rapport aux coûts. Donc les concessions sont abandonnées en même temps qu’il y a beaucoup de chômeurs qui doivent émigrer vers d’autres centres industriels ou vers les grandes capitales. En 1985, le Pozo Guindo ferma et mit fin à une période de splendeur qui transforma profondément le paysage et les habitants de La Carolina, ses fêtes et ses coutumes.
La situation d’impuissance a été en partie atténuée avec l’application du Plan Jaén au début des années 1960, qui impliquait l’industrialisation du quartier, qui était jusqu’à présent sa principale activité économique.\n\n[/cs_content_seo][/cs_element_layout_column][/cs_element_layout_row][/cs_element_section][/cs_content]